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Encourager l’autonomie chez l’enfant

Encourager l’autonomie

6 compétences aidantes dans la prise d’autonomie

1- Le parent peut offrir des choix à l’enfant. Ils peuvent être tout simple s’il s’agit d’un enfant jeune : « veux-tu mettre le pantalon rouge ou le vert ? ».

2- De plus, en montrant à l’enfant que vous respectez ses efforts, l’adulte l’aide à trouver le courage de mener à bien une tâche difficile. Ainsi, au lieu de faire à la place de l’enfant comme prendre le pot des mains de l’enfant qui ne parvient pas a l’ouvrir seul, l’adulte peut simplement lui dire « ça peut être difficile d’ouvrir un bocal. Parfois, c’est plus facile si on tape doucement sur le couvercle ». Verbaliser la difficulté a l’avantage que si l’enfant y arrive finalement, il sera fier d’avoir accompli une tâche difficile. En revanche, s’il échoue, il aura au moins la satisfaction de se dire que de toutes les façons, c’était difficile !

3-Ensuite, Faber et Mazlish conseillent de ne pas submerger l’enfant de questions ‘‘Ne posez pas trop de questions”. En effet, en accueillant son enfant à la fin de la journée par un simple « bonjour », c’est souvent plus encourageant pour les enfants de parler spontanément, plutôt que de répondre à une avalanche de questions envahissantes. Le livre de Faber et Mazlish porte bien son nom et prend tout son sens ici « écouter pour que les enfants parlent » (sans leur poser mille questions !).

4-En outre, afin de favoriser leur autonomie, l’adulte peut ne pas s’empresser de répondre à leurs questions et de les renvoyer à leur propre jugement. Il arrive que les enfants posent des questions surtout pour favoriser l’échange avec le parent et ordonner leur propre réflexion et analyse critique.

5-De plus, le parent peut encourager l’enfant à utiliser des ressources extérieures. C’est-à-dire qu’il peut renvoyer l’enfant vers de meilleurs interlocuteurs (bibliothécaire, prof, enfant plus âgé, ami passionné par le sujet, internet…).

6-Enfin, Faber et Mazlish encouragent à ne pas supprimer l’espoir de l’enfant. Rappelez-vous que vous aussi vous avez eu des rêves étant enfant et que vous avez peut-être mal supporté que l’adulte vous renvoie d’emblée à la dure réalité de la vie ! Sans être dans l’excès inverse, laissez vos enfants rêver à une carrière, un projet, un idéal…donnez lui les moyens d’y croire avec clairvoyance et sans jugement.

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